Le CSG n’est jamais une partie de plaisir : les réunions où se discutent la politique du générique sont en effet toujours des moments de grande tension entre industriels (Gemme, Leem) et pharmaciens (FSPF, Uspo) d’un côté, et l’État de l’autre, représenté par le Comité économique des produits de santé (CEPS). Mais celle du 24 mars restera dans les annales. Elle s’est en effet soldée par le départ des représentants des industriels – princeps et génériqueurs – au moment d’aborder le point qui fâche : les nouvelles baisses de prix voulues par le CEPS dans des classes comme les AINS, les bêtabloquants, les biphosphonates, les anti-arythmiques ou la buprénorphine. Nouvelles parce qu’après une première salve en novembre, censée dégager 260 millions d'euros d’économies, il s’agit de la deuxième bordée de baisses de prix. Inhabituel pour un CSG à cette période de l’année. Les explications manquent de la part du gouvernement ; certaines dépenses de l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) seraient en augmentation forte. Le générique (et les pharmaciens) seront-ils la variable d’ajustement ?
Gros clash au ministère
Le comité de suivi des génériques (CSG) qui s’est tenu le 24 mars dernier s’est soldé par des claquements de portes.
25 Mars 2016