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L'après-Cytotec à manier avec précaution

La direction générale de la santé et l'Ordre apportent quelques précisions d'importance quant à la prise en charge des IVG médicamenteuses et des fausses couches en ambulatoire.

Pour assurer les suites de l'arrêt de la commercialisation du Cytotec (misoprostol, Pfizer), en date du 1er mars, la direction générale de la santé a diffusé un message apportant des précisions sur la prise en charge de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse et des fausses couches précoces en ambulatoire par misoprostol oral. Elle y rappelle que Gymiso (Amring) et MisoOne (Nordic Pharma) sont des spécialités « réservées exclusivement aux commandes à usage professionnel des médecins ou des sages-femmes », qui les délivrent lors de la consultation, et que les patientes ne peuvent donc pas se les procurer directement en pharmacie d'officine. L'Ordre national des pharmaciens précise quant à lui sur son site que, « dans l'hypothèse où une patiente se présenterait en officine avec une prescription de l'une [d'elles], il vous appartiendra de vous rapprocher du prescripteur afin de garantir sa prise en charge thérapeutique ».

Facturation

Dans le cas d'une IVG médicamenteuse, la commande ne peut être effectuée que par des médecins ou sages-femmes ayant passé une convention avec un établissement de santé public ou privé. Pour les fausses couches précoces, la commande à usage professionnel est ouverte à tous les médecins, généralistes ou spécialistes. Dans ces deux indications, le prix d'une boîte est fixée à 13,88 euros TTC, auquel s'ajoute le tarif unitaire des honoraires de dispensation (1,02 euro TTC par boîte), soit 14,90 euros TTC. Enfin, le ministère de la Santé fait le point en ligne, à l'intention des professionnels de santé, sur l'arsenal thérapeutique à disposition dans ces différentes indications.

Par Anne-Laure Mercier

6 Mars 2018

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