Enfin ! Le gouvernement français vient de notifier à la Commission européenne, ainsi qu'aux États membres, les règles en vigueur dans notre pays concernant la dispensation et la vente en ligne de médicaments. Une procédure administrative qu'attendaient depuis de longs mois les différents représentants de l'officine et dont l'absence avait laissé la porte grande ouverte à des pharmacies en ligne étrangères pour utiliser des pratiques commerciales pourtant interdites à leurs homologues françaises.
La sécurité avant tout
L'envoi de cette notification à la Commission et aux partenaires européens oblige désormais toute société établie dans un État membre, et désireuse de développer une activité de vente en ligne de médicaments en France, à respecter la législation française en la matière. Ce dont se félicitent, dans un communiqué commun, cinq organisations dont les deux syndicats d'officinaux (FSPF, Uspo), les étudiants (Anepf) et les représentants des groupements (UDGPO et Federgy) : « Le message ainsi envoyé par la France est clair : le médicament n’est pas un bien de consommation courant. » Ils espère ainsi que « cette décision forte permettra [...] de convaincre d’autres pays européens de se rassembler autour d’une politique du médicament plus axée sur la sécurité des patients que sur une politique de consommation, politique qui est également au cœur de la stratégie pharmaceutique de l’Union européenne ».