« Il y aura une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique qui peut aller avec, de la consultation de prescription et de tous les soins qui sont liés à cette contraception, jusqu’à 25 ans, à compter du 1er janvier [2022] », a annoncé le ministre de la Santé le jeudi 9 septembre sur France 2. Une précision a ensuite été apportée par le ministère : « Toutes les contraceptions féminines seront prises en charge par l’Assurance maladie, sans distinction. » L'esprit de cette évolution de la loi étant d'étendre les dispositions qui s'appliquaient jusque-là aux mineures, il semblerait que le périmètre de cette gratuité inclue les pilules contraceptives (de première et deuxième génération), l'implant contraceptif, le DIU hormonal ou au cuivre ainsi que le diaphragme. L'âge seuil a été fixé à 25 ans car « c’est un âge qui correspond, en termes de vie économique, sociale et de revenus [à] davantage d’autonomie », a indiqué le ministre, qui a précisé : « c’est aussi, ce que les études nous montrent, l’âge [...] en-dessous duquel trop de femmes renoncent à la contraception parce que ça coûte cher ».
Nouveau seuil
25 ans
C'est l'âge en dessous duquel la contraception sera désormais gratuite pour les femmes.
10 Septembre 2021