Il s'agit du but visé par le ministère de la Santé, en accord avec les représentants de la profession, avec des étapes à 60 % d'officines françaises connectées à fin septembre et à 80 % à la mi-novembre. Obligatoire, la sérialisation repose sur la désactivation, au sein du répertoire national de vérification des médicaments (NMVS), de l'identifiant unique apposé sur chaque boîte de médicaments. Bien qu'estimant, dans un courrier en date du 22 septembre, que « la France n'a jamais été concernée par l'introduction de médicaments contrefaits en officine, grâce à l'organisation de notre chaîne d'approvisionnement », la FSPF « ne souhaite pas que la France fasse l'objet de sanctions ni que celles-ci entraînent des conséquences financières sur les officines ». Elle invite donc les pharmaciens à se rapprocher de leur éditeur de logiciel. Philippe Besset, son président, rappelle que ces derniers sont nombreux à adapter à la sérialisation leur logiciel métier sans coût supplémentaire. Au 4 septembre 2022, soit à J-100 avant l'objectif 100 % sérialisation, 66,3 % des officines françaises avaient engagé des démarches auprès de France MVO et 45 % étaient connectées.
Objectif sérialisation
100 %
C'est la proportion d'officines qui devront être connectées au NMVS au 31 décembre 2022 dans le cadre de la sérialisation.
23 Septembre 2022