Le vent tournerait-il ? Rien ne prouve que les textes d’application devant entériner le droit donné par la loi au pharmacien de substituer des biosimilaires en initiation de traitement lui réserveront toujours une place centrale. Dans une recommandation adressée à la direction générale de la santé (DGS), l’Agence du médicament (ANSM) pourrait introduire la « possibilité d’une interchangeabilité de la prescription par le médecin, dans des conditions précises d’information des patients et sous réserve d’une excellente traçabilité », indique Catherine Bourrienne-Bautista, déléguée générale du Gemme (Générique, même médicament). Cette nouvelle disposition coexistera-t-elle avec la sustitution par le pharmacien ou l’écartera-t-elle ? Cette seconde hypothèse est à craindre : les autorités répètent en effet à l’envi qu’elles ne reproduiront pas les erreurs commises avec le générique…