Plus exactement, les médicaments essentiels vendus en France sont en moyenne entre 14 % et 32 % moins chers (en PFHT) que ceux commercialisés en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni (hors remise additionnelle et confidentielle propre à chaque État). C’est l’un des résultats de l’étude menée par le cabinet Simon-Kucher & Partners (SKP) pour le Leem qui a été dévoilée le 16 avril dernier. Après avoir réalisé une analyse du prix des 450 molécules listées comme essentielles par le ministère de la Santé et de la Prévention en juin dernier, SKP souligne que pour 56 % d’entre eux, le PFHT est inférieur à 1 euro, et passe même sous la barre des 0,25 euro dans 36 % des cas. La preuve, pour le Leem, qu’il est urgent d’« accélérer les hausses de prix pour les médicaments dont les conditions économiques ne permettent pas de sécuriser la production ou la mise à disposition ». Et, plus globalement, de considérer enfin le médicament comme un investissement plutôt que « comme une dépense à couper pour le système de santé ».
