Alors que la campagne de rappel pour la vaccination anti-Covid bat son plein, 37 % des répondants affirment pouvoir compter sur certains de leurs préparateurs pour pratiquer ce geste et seulement 12 % sur la totalité de ces collaborateurs. Concernant la vaccination antigrippale, dans 14 % des équipes tous les préparateurs vaccinent. Pourquoi refusent-ils parfois de participer à ces campagnes de vaccination ? Vous rapportez notamment qu’ils « ne sont pas à l’aise avec les aiguilles ». Le temps qui manque pour la formation est également pointé, tout comme la nécessité de maintenir des membres de l’équipe disponibles au comptoir.
La pérennisation en question
Concernant la pérennisation éventuelle de l’autorisation de vacciner accordée aux préparateurs quand l’état d’urgence sera levé, vous êtes près de 20 % à estimer qu’elle n’est pas souhaitable. Vous l’expliquez par l’importance de « différencier les responsabilités en fonction des diplômes » ou par la constatation suivante : « La vaccination est supervisée par un pharmacien donc autant qu’il le fasse lui-même. » Les plus de 80 % qui pensent que cette autorisation devrait être maintenue, évoquent « une meilleure prise en charge de la patientèle, une répartition des tâches plus homogène, et une montée en compétences des collaborateurs ». Sans compter que « revenir en arrière et interdire ce qui était autorisé serait incompréhensible ».