Comment diable parvenir à convaincre les médecins et le grand public d’avoir un peu plus recours aux génériques ? Concocté par Muriel Dahan, de l’Inspection générale des affaires sociales, le plan de promotion signé en mars 2015 en vue de réaliser 350 millions d’euros d’économies n’a pas remporté un franc succès chez les syndicats de médecins mais ses propositions commencent à se mettre en place. De source syndicale, la Caisse nationale d’assurance maladie envisage d'organiser des entretiens confraternels avec les médecins qui prescrivent du « Non substituable » dans plus de 25 % des cas, contre 50 % auparavant. De quoi élargir le filet au-delà des 500 gros pourvoyeurs de « NS » qui avaient fait l’objet d’une première vague de visites en 2015. Parallèlement, l’Assurance maladie lancera une campagne de communication à destination du grand public à la rentrée 2016. Enfin, dernière mesure actuellement discutée mais plus hypothétique, l’apposition d’une mention « Substituable », du type « Ces médicaments peuvent être substitués par le pharmacien », sur les ordonnances hospitalières. Vivement !
La Sécu passe la seconde
L’Assurance maladie fourbit ses armes pour relancer l’utilisation de génériques.
29 Janvier 2016
Pour aller plus loin
- 27/03/2015