S’il ne s’agit pas d’un raz-de-marée, une tendance assez nette se dessine. Vous êtes d’ores et déjà 20 % à proposer un service de téléconsultation dans votre officine (située dans 40 % des cas en zone rurale) pour, très essentiellement, des raisons de « désertification médicale » dans un « contexte Covid-19 » qui a d’ailleurs poussé certains d’entre vous à s’équiper.
Pas « la poule aux œufs d'or »
Quant aux près de 35 % de répondants, installés principalement en zone rurale ou dans des villes de taille moyenne, qui vont ou réfléchissent sérieusement à franchir le pas, les motivations demeurent identiques. Vous évoquez en effet « un tissu médical fragile » dégradé par de nombreux « départs à la retraite » ; pour autant vous êtes conscients qu’il ne faut pas y voir « la poule aux œufs d’or », mais « un service de plus » pour vos patients sans qu’il ne devienne « une charge » pour vos équipes et pour les finances de votre officine. Vous êtes également très sensibles à l’interopérabilité potentielle entre votre logiciel et celui des médecins de votre secteur pour faire pencher la balance. Pour les plus de 45 % qui n’ont pas l’intention de proposer de téléconsultation dans leur officine, c’est en très grande majorité parce que « l’offre médicale est satisfaisante sur le territoire », mais aussi parce que l’officine n’est pas adaptée ou que les « patients font déjà de la téléconsultation via smartphone et que cela convient aux médecins ».