« J'invite ceux qui le peuvent à rejoindre les lieux de mobilisation prévus dans 10 villes : Caen, Limoges, Montpellier, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Grenoble, Dijon, Nancy et Nantes. » Cette injonction confraternelle lancée par le président de la FSPF lors de son Live hebdomadaire est le premier aboutissement d'un processus de montée en pression. Face à l'attentisme des pouvoirs publics concernant deux thèmes majeurs, l'ouverture de la négociation de l'avenant économique à la convention et la mise en œuvre du troisième cycle des études pharmaceutiques, l'ensemble de la profession a décidé de hausser le ton.
Unis avec les patients
Hormis les rassemblements déjà évoqués et dont les lieux et horaires seront communiqués par les syndicats départementaux, un rendez-vous est donné à Paris à 14 h devant la faculté de pharmacie de Paris V « pour une marche en direction du ministère de la Santé où nous espérons être reçus », a indiqué Philippe Besset. Pour celles et ceux qui ne peuvent pas rejoindre une mobilisation, il leur sera possible d'agir dans leurs officines en téléchargeant et imprimant les affiches déjà envoyées. Une pétition sera également transmise à tous les officinaux le lundi 20 novembre avec pour objectif de la faire signer par les équipes, mais également par un maximum de patients. Le président de la FSPF a d'ailleurs tenu à préciser qu'il s'agit bien dans ce cas « d’une grève des titulaires, mais sans fermeture des officines ». Si tout le monde est bien entendu appelé à soutenir le mouvement, « nous ne voulons pas mettre en œuvre des actions qui pénalisent les patients car l’objectif est bien qu’ils soient avec nous ».