C’est le « deuxième effet Kiss Cool ». La mise à disposition d’une nouvelle génération de médicaments antiobésité redonne des couleurs à l’économie. Le groupe danois Novo Nordisk, avec son antidiabétique Ozempic décliné en version antiobésité (Wegovy), a un effet dopant sur le PIB du Danemark. Celui-ci pourrait ainsi croître de 2,1 % cette année, grâce au poids des deux versions de ce médicament à base de sémaglutide, selon Danske Bank, la plus grande banque du pays. Et ce n’est pas tout. L’utilisation généralisée de ces médicaments antiobésité, dont ceux d’Eli Lilly and Company (Mounjaro et Zepbound) à base de tirzépatide, pourrait aussi faire gagner 1 point de PIB aux États-Unis d’ici à 2028. « La diminution des complications liées à l’obésité est susceptible d’améliorer l’efficacité sur le lieu de travail », explique Goldman Sachs.