Michel-Édouard Leclerc a annoncé, dans Le Parisien du 15 mars dernier, avoir écrit à la ministre de la Santé, « pour qu’elle propose de créer, au sein de l’Ordre des pharmaciens, un collège des pharmaciens salariés de la [grande, NDLR] distribution ». Des offres d’emploi de responsables de parapharmacies Leclerc indiquent déjà que le candidat, docteur en pharmacie, doit aussi être « inscrit au tableau de l’Ordre des pharmaciens ». Une précision qui ne surprend pas lorsque l’on comprend que ces appels du pied s’adressent à des pharmaciens exerçant à temps partiel dans des officines, auprès de structures dispensant de l’oxygénothérapie ou dans des pharmacies à usage intérieur. Ces profils particuliers, potentiellement intéressés par un complément d’activité, sont effectivement inscrits à l’Ordre… ce qui attise la convoitise de Michel-Édouard Leclerc. Carine Wolf-Thal, présidente de l’Ordre, rappelle qu’« un docteur en pharmacie doit exercer dans un établissement pharmaceutique autorisé par les autorités sanitaires pour s’inscrire à l’Ordre ». Et de préciser qu’« un pharmacien adjoint à temps partiel ne peut se prévaloir de son inscription à l’Ordre dans le cadre d’un éventuel contrat chez É. Leclerc ». Capice ?
Leclerc veut des pharmaciens comme les autres
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