Les ruptures d’approvisionnement en médicament ne sont pas toujours bien acceptées par les malades. Et les officinaux sont souvent en manque d’informations pour leur répondre. Le plan d’action que la ministre de la Santé doit présenter en juin vise à améliorer la situation. Élaboré par la Direction générale de la santé (DGS) en collaboration avec des associations de patients, il prévoit notamment la mise en place d’un groupe de travail sur l’amélioration de la communication au sein de la chaîne pharmaceutique. Une harmonisation des conditionnements des spécialités entre les différents marchés nationaux et des mesures de soutien pour maintenir des fabricants de médicaments et de substances actives en Europe seraient aussi à l’étude. Mais surtout, ce plan envisagerait une tolérance pour la rétrocession de médicaments entre officines en cas de dépannage ainsi que l’autorisation de la substitution thérapeutique par les pharmaciens d’officine. À suivre…