Dans le cadre de la modification des règles de substitution des médicaments, un nouvel arrêté est paru au Journal officiel du 6 février 2020. Il permet aux pharmaciens de justifier la non-substitution d’un médicament à marge thérapeutique étroite, même lorsque le prescripteur n’a pas, lui-même, indiqué cette exclusion. En pratique, le pharmacien doit inscrire à la main sur l’ordonnance la mention « Non substituable (MTE-PH) » en regard de chaque médicament concerné.
Cas particulier
Ce nouvel arrêté vient modifier le précédent, paru le 19 novembre 2019, qui détaillait les « situations médicales dans lesquelles [pouvait] être exclue la substitution à la spécialité prescrite d'une spécialité du même groupe générique » à compter du 1er janvier 2020. À présent, cette non-substitution repose toujours sur la seule décision du médecin dans deux des trois situations identifiées initialement (traitement d'un enfant de moins de 6 ans avec forme galénique inadaptée, contre-indication à un excipient à effet notoire). Pour la troisième situation (médicaments à marge thérapeutique étroite), médecins, et désormais pharmaciens, sont autorisés à justifier la délivrance du princeps.