Certes, plus de 60 % d’entre vous partiront en vacances en juillet ou en août. La plupart pour une quinzaine de jours, guère plus. Mais pour ceux qui restent en poste, la question du choix personnel n’entre en jeu que pour moins de 20 %. En effet, plus d’un quart sont forcés de demeurer derrière leur comptoir faute d’avoir pu trouver un remplaçant. Un problème que beaucoup affirment être « récurrent », d’autant plus si l’officine se situe en milieu rural. Il semblerait même que le mal s’aggrave puisque de nombreuses réponses font également état d’une impossibilité de se faire remplacer qui interviendrait « pour la première fois » cette année.
« Difficultés économiques importantes »
Outre les 15 % qui ne prennent aucun congé en juillet ou en août pour des raisons diverses et variées, le plus souvent liées à la priorité donnée aux vacances de leurs salariés, vous êtes 40 % parmi les non-estivants à invoquer des raisons économiques à ce choix qui, du coup, n’en est pas un. Si quelques-uns dépendent de cette période et de la localisation de leur officine dans une zone touristique pour réaliser une partie de leur chiffre d’affaires annuel, la grande majorité fait plutôt état de « difficultés économiques importantes » et d’une « absence de trésorerie » leur imposant de ne pas se reposer. Qu’il s’agisse d’un effet de la crise sanitaire, d’une situation préexistante ou des deux, le résultat est malheureusement le même.