Au sommet de la hiérarchie de vos vœux, trônent l'allègement des contraintes administratives et la revalorisation de vos honoraires de dispensation. Croulant sous une « paperasserie toujours plus abondante » et épuisée par son aspect « chronophage voire ubuesque », l'immense majorité d'entre vous pense également qu'il est très important de « revaloriser le cœur de métier avant de faire autre chose », à savoir la délivrance de médicaments. « Nous devons pouvoir vivre de nos fondamentaux », clamez-vous, tout en mettant en avant le fait que, sans cette revalorisation, beaucoup d'officines « ne seront pas en capacité de réaliser les nouvelles missions qui leur sont confiées ». Missions pour lesquelles vous vous sentez pleinement impliqués (entretiens, délivrance protocolisée, vaccination, PDA…) mais dont vous craignez justement qu'elles n'augmentent les inégalités entre officines si elles étaient appelées à devenir le socle de votre rémunération : « Se déconnecter du médicament c'est, à terme, prendre le risque d'accepter de perdre une grande partie des petites structures et de mettre à mal le maillage de notre réseau. »