La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) vient de faire les comptes des dépenses de santé pour 2021. Avec un total de 31,1 milliards d'euros, le poste « médicaments de ville », comprenant les médicaments délivrés en officine et en rétrocession hospitalière, est en hausse et ce pour la première fois depuis 2014. Cette progression s'explique par plusieurs facteurs, dont le premier est une forte augmentation des volumes (+ 7,7 %). En effet, plusieurs classes thérapeutiques, notamment les traitements du cancer, les immunosuppresseurs et les antidiabétiques ont vu leur consommation se développer, tandis que de nouveaux traitements sont arrivés à l’officine (Kaftrio et Symkevi dans la mucoviscidose, par exemple).
En parallèle, la baisse des prix des médicaments a été moins forte en 2021 (- 3 %) que les années précédentes (elle était en moyenne de - 4,2 % par an entre 2011 et 2019 et de - 6,8 % en 2020).
À noter que ces 31,1 milliards d'euros dépensés pour les médicaments en ville représentent 13,7 % de la consommation de soins et de bien médicaux (CSBM).
Inversion de tendance
+ 4,4 %
C'est la proportion dans laquelle la consommation de médicaments en ambulatoire a augmenté en 2021.
16 Septembre 2022