Cela représente une progression d’environ 3 points en deux ans qui devrait s’améliorer courant 2024 grâce à l’arrivée, depuis février dernier, du premier biosimilaire de Roactemra (tocilizumab - Roche) : Tyenne (Fresenius Kabi). Le marché des biosimilaires en ville est « en constante évolution » depuis 10 ans, comme le constate Patrick Oscar, délégué général du GIE GERS et directeur général de GERS Data.
En effet, le nombre de présentations est passé de 7 à 44 sur ce laps de temps, et le chiffre d’affaires de 76 à 698 millions d’euros. Mais le succès varie selon les aires thérapeutiques.
Bien implantés en oncologie (86,7 % de taux de pénétration) qui compte les deux seules molécules biologiques substituables par le pharmacien, les biosimilaires le sont bien moins en rhumatologie (46,6 %), en médecine interne (36,1 %), en diabétologie (22,3 %) ou en ophtalmologie (0,7 %).