N°1368
Mars 2025

Deux poids, deux mesures

Les différences de prises en charge dans l’immunisation des nourrissons contre le virus respiratoire syncytial (VRS) inquiètent les sociétés savantes pédiatriques.

par Mélanie Mazière
Le 04 octobre 2024

Pour protéger les nourrissons pendant la saison épidémique du VRS, les parents ont le choix entre le vaccin Abrysvo, à administrer à la femme enceinte au huitième mois de grossesse – ce dont le pharmacien peut se charger depuis le 2 octobre dernier –, et le médicament Beyfortus, à injecter à l’enfant dès sa naissance. Mais si Abrysvo (196,10 euros) est intégralement remboursé, Beyfortus (401,80 euros) connaît deux types de prise en charge : à 100 % et sans avance de frais lorsqu’il est administré au cours du séjour hospitalier chez les enfants nés en période épidémique (entre septembre et février) et à 30 % dès lors qu’il est délivré en ville. Si le reste à charge est couvert par la plupart des mutuelles, les sociétés savantes craignent que les nourrissons en précarité sociale, « à plus haut risque de bronchiolite à VRS », n’en bénéficient pas. Elles regrettent aussi qu’aucun remboursement ne soit prévu pour les nourrissons à haut risque de forme grave qui pourraient recevoir ­Beyfortus lors de la deuxième saison d’exposition au VRS.

Partager ce contenu
À lire aussi
Interfimo révèle que les prix de vente des pharmacies n’ont pas assez baissé par rapport à la chute de la renta...
Un arrêté paru au Journal officiel organise la campagne de vaccination et autorise les pharmaciens de La Réunion à ad...
Le sous-directeur des ressources humaines du système de santé de la DGOS, Romain Bégué, a été désigné pilote de la ré...
Bienvenue sur le nouveau site du Pharmacien de France !

Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous pour mettre à jour vos identifiants :

 

Vous n’êtes pas encore abonné ?
Rejoignez-nous !