Une première refonte du code de déontologie avait été proposée en 2016, sans aboutir, « restée coincée dans les arcanes du ou des ministères », rappelle la présidente de l’Ordre des pharmaciens, Carine Wolf-Thal, à l’occasion de la 33e Journée de l’instance, qui ne lâche pas l’affaire. Une version réactualisée intégrant les dernières évolutions, notamment en matière d’exercice coordonné ou en lien avec « Ma Santé 2022 », a été adressée au ministère de la Santé prié, par la présidente de l’Ordre de donner son retour au plus vite. Mais que contient ce qu’elle qualifie de « boussole » pour les officinaux ? Des orientations liées aux nouvelles missions, à l’évolution des moyens de communication, à l’utilisation d’outils et services numériques ou à la participation des pharmaciens à des structures de coopération interprofessionnelle, précise Carine Wolf-Thal. Des articles concernant l’indépendance professionnelle ont également été réécrits. « Le pharmacien ne peut en aucune façon aliéner son indépendance professionnelle. Il préserve en toutes circonstances sa liberté de jugement dans l’exercice de ses fonctions. Il ne se soumet à aucune contrainte morale, financière, commerciale, technique, ou de quelque nature que ce soit », peut-on lire dans la nouvelle mouture en attente de validation par le ministère.