Selon les données des toutes premières semaines de 2022 révélées par le Groupement pour l’élaboration et la réalisation de statistiques (Gers), le secteur du conseil pharmaceutique a retrouvé son dynamisme d’avant la Covid-19 et fait même un peu mieux sur la période 2021-2022 que sur celle correspondant à 2019-2020 (Cf graphique). Le secteur affiche ainsi une progression de +8 % en 2021-2022 par rapport à 2020-2021, et de + 7 % par rapport à 2019-2020 (en données sell out). « Le mois de janvier 2022 présente une dynamique semblable à celle observée avant la pandémie [et] prouve le rôle d’acteur de santé de premier plan du réseau officinal », analyse David Syr, délégué général adjoint du Gers Data.
Dans le détail, les segments qui génèrent le plus de ventes sont la douleur et la fièvre (+56 %), le mal de gorge (+78 %), le tonus et la vitalité (+33 %), la toux (+83 %) et l’immunité/ défenses naturelles (+46 %). Dans une moindre proportion, suivent le rhume et l’état grippal, le confort respiratoire, la diarrhée, le sommeil et les brûlures d’estomac. Plus durablement touchés, les segments de la reminéralisation (-30 %), la perte de poids (-24 %) et le stress (-14 %) ne parviennent toujours pas à inverser leur courbe, de même que, dans une moindre mesure, les jambes lourdes, les vitamines et minéraux, le drainage/détox et la ménopause.
