N°1368
Mars 2025

Les TAG passent de 20 à 16,5 euros

Le nouveau tarif de rémunération des tests antigéniques est effectif depuis le 1er avril.
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par Benoît Thelliez
Le 01 avril 2022

La courbe de la reprise épidémique emprunte une tendance inverse à celle de la rémunération des tests de dépistage de la Covid. Un arrêté paru le 31 mars au Journal officiel vient en effet d’entériner la baisse de la rémunération des pharmaciens sur les tests antigéniques (TAG) pratiqués à l’officine qui passe, à compter du 1er avril, de 20 à 16,5 euros. Si cette baisse avait déjà été annoncée par le directeur général de l’Assurance maladie après celle intervenue à la mi-février, son ampleur agace la profession. Dans son live hebdomadaire, Philippe Besset, le président de la FSPF, a rappelé que son syndicat s’était battu « pour essayer d’éviter cette baisse, tout au moins de la minimiser et de la reporter ». Mais, ainsi qu’il l’a également expliqué, « ce n’est pas une négociation et c’est le ministre qui décide à la fin ». Il est à noter que la rémunération concernant les TAG n’entrant pas dans le champ d’une prise en charge par l’Assurance maladie ne varie pas et que l’indemnité pour la dispensation d’autotests gratuits est désormais fixée à 1 euro HT, contre 2 euros HT auparavant.

Faire entrer les TAG dans la convention

Facultative, la mission de pratiquer des TAG en officine relève toujours de l’état d’urgence sanitaire. Une donnée que Philippe Besset souhaite clairement voir évoluer, notamment parce que « ces TAG sont tellement rentrés dans notre quotidien que nous avons tendance à les considérer comme faisant entièrement partie de notre métier v», mais surtout parce qu’il est fort probable que l’épidémie de Covid « ne s’arrêtera pas le 31 juillet », date à laquelle a été fixée la fin du régime particulier liée à cette crise. Le président de la FSPF a fait état que l’une de ses « principales revendications formulées auprès du directeur général de l’Assurance maladie et du ministre de la Santé est de pérenniser cet acte en le faisant entrer dans le droit commun » et l’intégrer par avenant à la nouvelle convention pharmaceutique.

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