Signé par la FSPF d’une part, et par la CFDT, la CFE-CGC, FO et l’Unsa d’autre part, l’avenant de révision de la classification des métiers de la pharmacie d’officine améliore les coefficients à l’embauche et assure une progression plus rapide des carrières.
Du côté des préparateurs et techniciens en pharmacie, le coefficient 240 est supprimé, l’embauche en début de carrière se fera désormais avec le coefficient 250 (soit un salaire mensuel de 1955,58 euros brut) et l’atteinte du 280 aura lieu automatiquement après 4 années (et non plus 9) de pratique professionnelle. De plus, ils accèderont au coefficient 330 après 28 ans de carrière. Un échelon qui était jusqu’alors atteignable sur la seule décision de l’employeur. Préparateurs et techniciens en pharmacie pourront encore progresser aux coefficients 340 et 350, nouvellement créés.
Attractivité
Du côté des adjoints, les coefficients 400 et 430 sont supprimés, entraînant l’embauche en début de carrière à l’échelon 470 (soit un salaire mensuel brut de 3676,88 euros) et une progression au coefficient 500 après un an de pratique professionnelle (au lieu de 6 ans jusqu’alors). Quatre nouveaux coefficients sont créés (520, 530, 540, 550) et le dernier sera automatiquement atteint après 20 ans de carrière.
La FSPF salue un avenant qui apporte de l’attractivité à la filière en donnant « davantage de perspectives aux deux emplois constituant le cœur de métier de l’officine ». Dans une communication diffusée dès le 29 avril, le syndicat précise que la nouvelle classification « bénéficiera aux salariés déjà en poste » sans pour autant permettre de « saut de coefficients » de façon à garantir sa mise en œuvre progressive. Il ajoute que son entrée en vigueur est fixée «au premier jour du deuxième mois civil qui suivra la date de publication au Journal officiel », et ce, pour « toutes les officines, syndiquées comme non syndiquées, sans effet rétroactif ».