C’est sans l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), officiellement déclarée non représentative pendant l’été, que la FSPF et l’Union des syndicats de pharmacie d’officine (Uspo) sont remontées au créneau le 20 septembre lors d’une conférence de presse commune pour interpeller les pouvoirs publics. Décote supplémentaire du prix des génériques, convergence des prix, le tout en partie calculé à partir des remises des pharmaciens…, à lire les pistes d’économies évoquées dans la lettre de cadrage du président du Comité économique des produits de santé (CEPS) datée du 17 août dernier, les pharmaciens sont inquiets. « Si on veut garder un modèle du générique, il faut mettre en adéquation la rémunération de la pharmacie d’officine. […] Si je vais au bout du raisonnement, on pourrait stopper la dispensation des génériques », a prévenu Philippe Gaertner, président de la FSPF. Une menace inédite brandie quelques jours avant le lancement en grande pompe, le 27 septembre, de la campagne de réhabilitation du générique, initiée par le ministère de la Santé.
Menace sur la substitution ?
Les deux syndicats représentatifs ont réaffirmé leurs revendications. La balle est dans le camp du ministère.
23 Septembre 2016