Ce n’était pas prévu au programme : le ministre de l’Économie et des Finances Michel Sapin a annoncé le 20 septembre dernier que l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie serait relevé à 2,1 % au lieu du 1,75 % prévu. Les raisons de cet accès de générosité ? Du propre aveu du ministre, « la nouvelle convention tarifaire signée avec les médecins généralistes [410 millions d’euros la première année, NDLR] et [l’]augmentation du point d’indice dans la fonction publique hospitalière [735 millions, NDLR] ». En contradiction avec le programme de stabilité européen, qui prévoyait le maintien à + 1,75 %, au moins jusqu’en 2019.