Des représentants de l’URPS pharmaciens Normandie ont été reçus par les sénateurs, cinq mois après l’incendie de l’usine Lubrizol. « Nous avons trouvé l’alerte des pouvoirs publics légère et insuffisante », résume Didier Le Flohic, représentant de l’URPS et membre de la FSPF 76, qui faisait partie de la délégation. « Nous avons dû aller chercher les infos nous-mêmes, sur le site de l’ARS ou dans les médias », regrette-t-il. À l’époque, les pharmaciens ont remarqué une hausse des demandes de collutoires, paracétamol et masques FFP2.
Des registres à disposition
Pour répertorier les éventuelles répercussions à long terme sur la santé, les sénateurs demandent à ce que soient mis en place des registres. Tous réclament que des leçons soient tirées, « avec l’établissement d’un cahier des charges des mesures à suivre en cas d’accident, Seveso ou nucléaire, avec éventuellement des exercices ».