L’obligation pour tout professionnel assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de recourir à un logiciel de gestion, de comptabilité ou de caisse certifié entre en vigueur le 1er janvier 2018. En tant qu’utilisateur, vous devrez être capable de présenter à l’administration fiscale un certificat ou une attestation nominative, que votre éditeur vous aura remis. Pas de panique si ce n’est pas encore le cas à l’heure où vous lisez ces lignes ! Selon la Fédération des éditeurs d’informatique médicale et paramédicale ambulatoire (Feima), qui représente notamment les logiciels de gestion d’officine (LGO) Pharmagest, Smart Rx, Caduciel et Isipharm, seul le premier a été certifié, par l’Association française de normalisation (Afnor) en l’occurrence. Sa mise à jour pourra donc être déployée dans les officines à partir du 15 novembre. Pour « les autres LGO, l’accréditation ne saurait tarder ». Pour la Feima, l’allègement envisagé dans le projet de loi de finances pour 2018, qui n’évoque la certification que pour les logiciels de caisse, tombe à plat : d’une part « la partie encaissement est intégrée dans le LGO », d’autre part la mesure « arrive trop tard »…
La certification approche
L’obligation de certification des logiciels de gestion et de caisse incombe à la fois aux éditeurs et aux pharmaciens, qui doivent être prêts pour le 1er janvier prochain. Point d’étape.
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27 Octobre 2017