Aucun reste à charge d’ici à 2020. C’était la promesse faite par le candidat Emmanuel Macron concernant les dépenses liées au dentaire, à l’optique et à l’audition. C’est également l’objectif de l’entreprise Sonalto qui verrait bien ses assistants d’écoute, commercialisés uniquement en pharmacie, entrer dans la catégorie des dispositifs médicaux éligibles à cette mesure. Les discussions devraient bientôt débuter entre les différents protagonistes.
L’argument du prix
S’appuyant sur une récente étude clinique qu’elle a diligentée, Sonalto indique avoir entamé des démarches auprès des oto-rhino-laryngologistes pour les convaincre de l’efficacité de son appareil dans des cas de gêne auditive liée à l’âge (presbyacousie) légère à modérée. Dans la même optique, Sonalto a également approché les complémentaires santé et mise sur le prix de son assistant d’écoute (199 euros contre 1 500 euros en moyenne pour une prothèse auditive) pour obtenir une décision en sa faveur. Du côté du Syndicat national des audioprothésistes (Unsaf), on continue en revanche à mettre en avant les risques qu’il y a à s’équiper d’un appareillage préréglé et obtenu auprès d’un pharmacien formé en seulement quelques heures, alors qu’un professionnel de l’audioprothèse a reçu trois ans d’enseignement spécialisé.