Suite à une loi encadrant le commerce de médicaments – et surtout régulant des prix variant parfois d’un facteur deux à trois entre officines –, les pharmaciens de la Belle Province doivent, depuis le 15 septembre, produire pour chaque délivrance une facture détaillée, qui doit comporter a minima : les honoraires du pharmacien, le montant pris en charge par le RGAM – l’assurance maladie locale –, ainsi que la marge bénéficiaire du grossiste mais aussi le « prix coûtant du médicament payé par le pharmacien », précise l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires, pas ravie de voir cette réforme mise en œuvre.