Il n’aura pas fallu moins de trois rendez-vous successifs entre le ministère de la Santé et la FSPF pour parvenir à passer en revue l’ensemble des sujets qui constituent le cœur de l’actualité pharmaceutique.
Actualité chargée
Lors de son Live hebdomadaire, le président de la Fédération a relaté « des conversations à bâtons rompus » avec une interlocutrice « qui connaît particulièrement bien le secteur de la pharmacie », grâce à la fois à « son exercice personnel – en tant que médecin – et public – en tant que députée depuis 2017 et ancienne rapporteure de la commission des Affaires sociales ». Philippe Besset a également rappelé que la Dr Rist est à l’origine de la loi sur l’amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé, loi soutenue par la FSPF lors de son examen par les assemblées. Lors des discussions qualifiées de « fructueuses », l’amendement sur le plafond des remises a bien sûr été évoqué, tout comme la place de l’équipe officinale dans le parcours de soin et les études de pharmacie, avec notamment la réforme du troisième cycle en cours.
Urgence pour les officines fragiles
Il a également été question du danger immédiat encouru par le réseau officinal, donc de « la nécessité d’intégrer dans le PLFSS un certain nombre des dispositifs qui figuraient dans la proposition de loi Mouiller, précédemment adoptée par le Sénat ».
Philippe Besset a insisté auprès des autorités de tutelle sur l’importance de ne pas perdre de temps concernant les dispositions sur les territoires fragiles : « Il faut que le texte conventionnel puisse s’appliquer aux plus de 1 000 officines concernées et, pour cela, le PLFSS doit être modifié ». Sur ce point précis, le président de la FPSF a indiqué avoir obtenu le soutien de l’Assurance maladie et être en discussion avec le cabinet de la ministre de la Santé, mais aussi celui du Premier ministre ainsi qu’avec des députés. En pratique, il faut en effet porter des amendements pour parvenir à la modification du texte.
Si les relations avec le ministère de la Santé semblent constructives, Philippe Besset n’a pas manqué de souligner qu’en l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, le risque de dissolution ne pouvait être écarté et que cela appelle une vigilance constante tant que le PLFSS n’est pas amendé puis adopté.
