Marseille, Lyon, Toulouse, Béziers, Besançon, Pointe-à-Pitre mais aussi Laon, Strasbourg, Poitiers, Angoulême, Amiens, Colmar, Limoges, Rennes, Saint-Denis de la Réunion, Angers… Ce sont 80 points de rassemblement qui ont vu les blouses blanches affluer jeudi 18 septembre, assorties de fumigènes verts et de banderoles.
Un succès sur place et sur les ondes
Au lendemain de cette grande journée d’action, le président de la FSPF a dressé un bilan de l’événement lors de son Live hebdomadaire et a tenu à remercier tous ses participants : « Bravo à tous les syndicats départementaux, à toutes les équipes et les étudiants ! Les manifestations ont été extrêmement importantes, réunissant toute la profession partout sur le territoire », a-t-il indiqué, précisant également que dans le même temps 2 000 officines avaient été réquisitionnées. La présence dans les rues des officinaux a bénéficié d’une très bonne couverture médiatique : « De nombreux passages télé, radio, mais aussi dans la presse ont très bien relayé notre action les jours précédents ou le jour même ».
Des soutiens politiques
Les manifestants, qui ont défilé dans des villes parfois symboliques comme à Pau, la ville dont le maire n’est autre que l’ancien Premier ministre François Bayrou, ont provoqué des rencontres avec, selon les cas, des préfets, des directeurs de CPAM ou d’ARS, et, bien sûr, des élus, notamment des députés et des sénateurs.
Certaines personnalités politiques ont fait connaître leur soutien aux revendications de la profession, à l’image de François Hollande, ancien président de la République, mais aussi Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur du gouvernement Bayrou, Robert Ménard, maire de Béziers, Christian Estrosi, maire de Nice, et les prises de position d’élus locaux, comme par exemple la députée de Côte-d’Or, Océane Godard, continuent d’affluer sur les réseaux sociaux.
Pression maximale
Pour Philippe Besset, cette mobilisation massive « était la clé pour que la voix de la profession soit portée jusqu’au Premier ministre ainsi qu’aux parlementaires, juste avant qu’ils ne reprennent la session au 1er octobre ». À présent, il est temps d’en « récolter les fruits ». Le syndicat maintient plus que jamais la pression : l’objectif demeure le retrait pur et simple de l’arrêté fautif, avec mise en œuvre d’un plan pharmacie pour lutter efficacement contre la dégradation de l’économie officinale.
