#fermetures Je n’envisage pas la fermeture de pharmacies pour faire des économies […] sur le budget de la santé. Je pense au contraire qu’il n’y a aucune économie à faire dans ce domaine vital pour la population.
#déserts Je propose la suppression du numerus clausus qui a instauré une pénurie prolongée de médecins […]. Et pour les médecins comme pour les pharmaciens, qui font des études […] grâce à l’argent public dans des facultés et des hôpitaux, je propose de réfléchir à […] des installations […] en fonction des besoins réels des populations et pas sur le simple critère du profit, en s’installant dans des départements favorisés.
#missions Je n’ai pas vraiment d’idées sur l’évolution de ce métier. En tout cas, le rôle de conseil et d’aide du pharmacien envers ses clients devrait être privilégié. Quant au développement de la partie des produits en accès libre, […] est-ce vraiment pour une meilleure qualité de soins ?
#baissesdeprix Je ne vois pas ce que vous entendez par baisse de prix constante depuis dix ans. […] Les laboratoires pharmaceutiques […] imposent des prix à la hausse, sous prétexte d’innovation thérapeutique. C’est cela que je veux contrôler et je pense que les milliards de bénéfices de groupes comme Sanofi, Pfizer ou autres pourraient être utilisés pour autre chose que le versement de dividendes aux actionnaires.
#leclerc Que des médicaments à ordonnance non obligatoire soient vendus dans des grandes surfaces, c’est une revendication déjà ancienne […]. Et je ne vois pas pourquoi on accorderait à ces géants de la distribution le droit de faire encore plus de profits.
« Il n’y a aucune
raison de distribuer
des comprimés
à l’unité. »
#venteàl’unité Une fois de plus, cet argument des économies sur la santé ne me convainc pas. Il n’y a aucune raison de distribuer des comprimés à l’unité, même si parfois des malades ne respectent pas leur ordonnance […].
#paperasserie Tout à fait d’accord, le pharmacien doit avoir un rôle de conseil.
#capital Je ne sais pas si on peut parler d’indépendance du pharmacien, tant ses liens avec les laboratoires, mutuelles, grossistes-répartiteurs… sont nombreux […].
#plaquetournante Entre le médecin et le pharmacien, je ne vois pas à qui doit revenir le rôle de « plaque tournante ». Les deux doivent être présents « en permanence » et le problème, c’est qu’avec les déserts médicaux et pharmaceutiques, ce n’est pas le cas.