Un conseil complet
- Différents facteurs favorisent la sécheresse lacrymale, tels que l’exposition aux écrans, l’âge, le port de lentilles de contact, la prise de certains médicaments…
- Les substituts lacrymaux ne sont pas tous équivalents : leurs formules associent différentes molécules aux propriétés spécifiques. Pour bien les conseiller, il faut interroger le patient sur ses préférences en matière de fréquence d’application, l’intensité de son besoin d’hydratation et sa tolérance à la vision temporairement brouillée.
- Les produits sont caractérisés par leur rémanence, leur viscosité, leur impact sur la vision, mais aussi leur osmoprotection, c’est-à-dire leur capacité à limiter le stress osmotique – l’hyperosmolarité des larmes étant une constante de la sécheresse oculaire.
- L’administration d’acide hyaluronique par voie orale peut aussi être proposée en association au traitement local (Acide hyaluronique 210 mg Granions, Acide hyaluronique 350 mg Nat & Form, Hyaluronic forte 300 mg Biocyte, Acide hyaluronique complexe Solgar…).
- Ce sont les glandes de Meibomius qui produisent la couche lipidique du film lacrymal, et cette production est stimulée par le clignement des yeux.
Pour favoriser l’étalement de ce film lacrymal et lutter contre la sensation d’œil sec, conseiller de pratiquer 10 fois par jour 10 clignements intenses et soutenus durant deux à trois secondes. Le massage des paupières avec des compresses d’eau tiède permet également de drainer et fluidifier les sécrétions de ces glandes.
Substituts lacrymaux de première intention
(classés de la plus faible à la plus importante rémanence) :